NOURRIR LA PLANÈTE, ÉNERGIE POUR LA VIE

« Nourrir la planète, énergie pour la vie » est le thème d’Expo Milan 2015 et aussi le fil conducteur des visiteurs et des événements du Site de l’Exposition.

Cet événement unique incarne un nouveau concept d’Exposition Universelle grâce à sa thématique durable, technologique et centrée sur les visiteurs.

Elle va au-delà de la simple fonction de conteneur de foire invitant tous les acteurs à réfléchir et rechercher des solutions face aux contradictions du monde moderne : si une partie de la population globale souffre de la faim (environ 870 millions de personnes meurent chaque année), d’autres personnes meurent à cause d’une alimentation incorrecte ou d’une consommation excessive de nourriture (environ 2,8 millions de décès liés à l’obésité ou à une surcharge pondérale). De plus, chaque année, environ 1,3 milliards de tonnes d’aliments sont gaspillés.

Il est nécessaire de mettre en œuvre des politiques avisées, développer des styles de vie durables et avoir recours à des technologies de pointe pour trouver un équilibre entre la disponibilité et la consommation des ressources.

Alimentation et Santé

L’industrialisation des processus de production et de distribution alimentaire ont comporté, au cours des dernières années, l’introduction de pesticides, conservateurs, antibiotiques, hormones et substances artificielles qui soutiennent les systèmes agricoles de moins en moins liés aux caractéristiques du territoire. Par ailleurs, les mêmes aliments ont perdu certain de leurs valeurs nutritionnelles, à cause du transport sur de longues distances (ils sont ramassés dans les champs avant qu’ils mûrissent, afin d’arriver bien conservés sur les marchés internationaux) et des cultures en serre, où les produits poussent sans développer les substances nutritionnelles qu’ils auraient naturellement.

Par exemple les tomates cultivées en serre sont ramassées encore vertes, parce qu’elles sont vendues à grande échelle, et elles mûrissent “artificiellement” dans la période de temps entre ramassage et vente. Donc même si elles sont rouges au moment de l’achat, elles peuvent ne pas avoir les substances bénéfiques (les polyphénols et les flavonoïdes) qu’il faudrait ingérer pour combattre le vieillissement de la peau et pour réduire la formation des cancers.

Le même raisonnement s’applique aux carottes qui au supermarché sont déjà lavées, pelées et hachées : quand elles arrivent sur les rayons, elles ont perdu la plupart des caroténoïdes, qui apportent de nombreux avantages à la santé !

La Classification du Gaspillage Alimentaire

Le BCFN- Barilla Center for Food and Nutrition- propose une différentiation entre:

• « Pertes Alimentaires » (Food losses), c’est-à-dire les pertes qui se produisent en amont de la chaîne alimentaire principalement si l’on pense aux phases de semis, culture, récolte, traitement, stockage et première transformation agricole ;
• « Gaspillage Alimentaire » (Food Waste), c’est-à-dire les déchets survenant au cours de la transformation industrielle, la distribution et la consommation finale.

Les millions de tonnes d’aliments gaspillés par les pays industrialisés se répartissent de la manière suivante:

• 42% pour les ménages
• 39% pour l’industrie agroalimentaire
• 5% pour les détaillants
• 14% pour le secteur de la restauration

Le Gaspillage Alimentaire

Le gaspillage alimentaire est le fait de jeter ou de supprimer des aliments encore comestibles. Il se produit tout au long de la chaine d’approvisionnement et c’est un problème de société environnemental, économique et social.

Selon une analyse menée en 2011 par la FAO –l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture- il est estimé que la quantité de gaspillage alimentaire dans le monde s’élève à 1,3 milliard de tonnes par an, 1 300 000 000 000 kilos par an, soit environ un tiers de la production totale des denrées alimentaires destinées à la consommation humaine.

Au niveau mondial, un quart de la nourriture produite est jetée sans avoir été consommée. Ces sont des chiffres choquants lorsque 13% de la population mondiale souffre de sous-alimentation.

De plus, ce gaspillage représente 750 milliards d’euros, qui pourraient être investis à des fins plus utiles.

Les produits qui composent nos repas

La nourriture n’est pas seulement de la nourriture !

C’est un enchevêtrement de causes et de conséquences ; chaque aliment a des impacts environnementaux qui dépendent tant du secteur agricole que de l’industrie chimique, car tous les aspects de la production et de la consommation des denrées alimentaires sont interconnectés entre eux.

Cela deviendrait encore plus vrai dans le cas où l’homme, afin de produire de la nourriture, exploiterait les ressources naturelles si rapidement que la nature ne serait pas capable d’atténuer les impacts : aujourd’hui 25% des réserves marines de poissons sont exploitées, dans les vingt dernières années 35% des mangroves ont été abattus, un quart des terres émergées a été transformé en terres cultivées, en 30 ans l’utilisation d’engrais de synthèse a triplé. Trente pour cent des émissions de gaz à effet de serre sont directement ou indirectement liées à la façon dont l’homme produit, distribue et consomme la nourriture : engrais, pesticides, carburants pour tracteurs et chalutiers, réfrigérateurs, transformateurs, transporteurs.

Toutefois, il n’est pas nécessaire de ne plus manger afin de protéger l’environnement ! Il faut plutôt commencer à consommer les aliments de manière intelligente, et ne pas exiger de manger des courgettes en plein hiver ou des cerises qui ont été importées de l’Amérique du Sud.

Le Mouvement “Slow Food”

« Il est inutile de forcer les rythmes de notre existence. L’art de vivre consiste à

apprendre comment dédier du temps à chaque chose. » (Carlo Petrini, fondateur de Slow Food).

Le Slow Food est un mouvement international qui vise à sensibiliser les citoyens à l’éco gastronomie. Son action se concrétise à travers plusieurs projets parmi lesquels: l’Arche du goût, Terra Madre, le Presidio, l’Université des Sciences Gastronomiques, le Salon international du goût etc.

Il est lancé en Italie en 1986 par Carlo Petrini, en réaction à la décision de la chaîne de restauration McDonald’s d’installer une succursale, la Place d’Espagne, un des sites les plus importants historiques de Rome.

Le chroniqueur gastronomique Carlo Petrini et ses collègues de la société gastronomique italienne Arcigola réagissent fermement à l’inadmissible avancée de la « malbouffe » en terre d’Italie, jetant les bases du mouvement Slow Food, une stratégie à long terme comme alternative à la restauration rapide.

Ils ont comme passion commune l’établissement d’un rapport clair entre le plaisir, l’origine des aliments, la vie rurale et la bonne nourriture simple.

Avec humour et intelligence, ils convainquent des artistes et des intellectuels italiens de se joindre à leur projet, parce que l’Italie, après tout, est le berceau de la grande cuisine européenne.

The Advantages of Organic Food

• The consumer does not ingest deadly pesticides, poisons and herbicides
• Organic food keeps pesticides out of strams and ground water
• Organic food products taste better
• There are no residual antibiotics or growth hormones in organic meat or milk
• Organic food does not contain GMOs (genetically modified organisms)
• Artificial colors, flavors, additives, preservatives and sweeteners are prohibited in organic food
• Organic food is not processed
• Organic food supports local farms, farmers and the local economy
• Organic food is safer to eat for babies and children
• Organic food has a higher nutrition content with more vitamins, minerals and essential fatty acids
• Organic food brings emotional benefits: feeling good about eating something that is pure food
• Organic food is not subjected to the use of pesticides, which have been linked to several diseases, such as cancer, obesity, alzheimer’s and some birth defects to name a few.